mercredi 5 novembre 2008

LE TRAVAIL : SERVITUDE OU LIBERTE ?

Exposé présenté par Jacques DUCOL le 8 octobre 2008

Introduction

1) Etymologie de travail : le « tripalium » (tres pali)
2) Kant : « L’homme est le seul animal qui soit voué au travail »

I/ La pensée grecque : grandeur et limites

1) L’homme comme être différent par ses qualités, par son activité

1-Le mythe de Prométhée
2-L’homme comme être étonnant selon Sophocle (Antigone)
3-Polémique sur l’importance du rôle de la main
1-Anaxagore : « L’homme est le plus raisonnable des animaux parce qu’il a des mains »
2-Aristote : « Ce n’est pas parce qu’il a des mains que l’homme est le plus intelligent, mais c’est parce qu’il est le plus intelligent qu’il a des mains »
ð la main = outil qui remplace plusieurs outils
ð elle est un don de la nature

2)- Première approche de la question de la division du travail : Platon, République, II

1-Problème posé : comment satisfaire la pluralité des besoins qui a conduit à la vie en communauté ?
2-Deux solutions possibles :
1-chacune des activités est exécutée par le même homme
2-chaque travailleur se spécialise dans l'une des activités
3-Pourquoi cette seconde solution est-elle la meilleure ?
1-chacun des dispositions naturelles qui ne conviennent pas à tout (c'est la différence naturelle qui rend les hommes complémentaires)
2-la tâche est mieux effectuée quand on a que celle-ci à faire : la spécialisation permet de développer l'habileté, de diminuer la peine, d'améliorer la qualité du produit.
3-on évite également les pertes de temps qui sont inhérentes au passage d'une tâche à une autre
4-Différence entre la conception antique et les perspectives modernes

3) Distinctions aristotéliciennes

1-Oïkos / polis

1-l'oïkos: la maison, le lieu du travail, porteur d'aucune moralité, puisqu'il nécessite une dépense physique qui ne peut être le fait que d'êtres inférieurs (cf étymologie de économie)
2-la polis: lieu de l'activité morale et politique, celle de l'homme libre

2-Poiesis (production, moyen) / praxis (activité, fin en soi)
=> fixation du statut de l'esclave : sa nature instrumentale (cf les « navettes »): les Grecs sont faits pour la liberté, les Barbares pour la servitude

3- Valeur d'usage et valeur d'échange

1-exemple de la chaussure
2-la marchandise comme l’aspect développé de la forme valeur simple
« 5 lits = une maison, 5 lits = tant et tant d’argent… » Ethique à Nicomaque, I
3-le besoin et la rareté, c’est à dire le besoin pratique comme solution


4)-Aspects critiques

1-Marx
1-Importance d’Aristote : l’idée d’une « égalité d’essence », cad la découverte d’un rapport d’égalité dans l’expression de la valeur, mais « insuffisance de son concept de valeur »
2-L’explication
a-« Ce qui empêchait Aristote de lire dans la forme valeur des marchandises que tous les travaux sont exprimés ici comme travail humain indistinct et par conséquent égaux, c’est que la société grecque reposait sur le travail des esclaves et avait pour base naturelle l’inégalité des hommes et de leurs forces de travail » (Le Capital, I, 1, La Marchandise)
b-« C'est donc seulement le quantum de travail ou le temps de travail nécessaire à la production d'une marchandise qui en détermine la valeur » (idem)

2-Insuffisante de la dialectique antique

1-L’extériorité du travail productif : la fin véritable c’est la praxis = liberté (# poiesis = servitude)
ex : critique par Aristote de l’hellénisme d’Alexandre
2-Impossibilité de penser la contradiction (exemple de la diagonale du carré)
a-dialectique subjective chez Platon et Aristote
b-le principe de non-contradiction
-exemple de la diagonale du carré
-# Hegel penseur de l’unité des contraires

II / La dialectique hégélienne du maître et de l’esclave

1) Un nouveau regard à partir de la fin du Moyen-Âge

1-Lien avec le développement sans précédent des forces productives lié à l’apparition du capitalisme marchand à la fin du Moyen-Âge

2-Rôle du christianisme

1-Au début les distinctions grecques ne sont pas remises en cause, mais renforcées avec la théorie du péché originel
=> le travail, comme caractéristique d'une humanité déchue, reste lié à l'indignité sociale (cf. la tripartition sociale dans la société féodale)
2-Cependant :
a-possible rédemption par le travail (le travail des moines par exemple)
b-importance du protestantisme : lien entre la vocation et le salut chez Luther (cf la thèse de Max Weber

3-Une nouvelle pensée économique
1-L’exemple de Locke : « C'est bien le travail qui donne à toute chose sa propre valeur »
2-le travail engage l'être humain tout entier : la poiesis et la praxis sont mises sur le même plan

2) Analyse du Texte 1 : Hegel, Phénoménologie de l'esprit, tome 1, p 165 (Aubier)

« C'est par la médiation du travail que la conscience vient à soi-même. Dans le moment qui correspond au désir dans la conscience du maître, ce qui paraît échoir à la conscience servante, c'est le côté du rapport inessentiel à la chose, puisque la chose dans ce rapport maintient son indépendance. Le désir s'est réservé à lui-même la pure négation de l'objet, et ainsi le sentiment sans mélange de soi-même. Mais c'est justement pourquoi cette satisfaction est elle-même uniquement un état disparaissant, car il lui manque le côté objectif ou la subsistance. Le travail, au contraire, est désir réfréné, disparition retardée: le travail forme. Le rapport négatif à l'objet devient forme de cet objet même, il devient quelque chose de permanent, puisque justement, à l'égard du travailleur, l'objet a une indépendance. Ce moyen négatif, ou l'opération formatrice, est en même temps la singularité ou le pur être-pour-soi de la conscience. Cet être-pour-soi, dans le travail, s'extériorise lui-même et passe dans l'élément de la permanence; la conscience travaillante en vient ainsi à l'intuition de l'être indépendant, comme intuition de soi-même ».

3) Signification d’ensemble

1-Le maître se rapporte ainsi à la nature par l'intermédiaire de l'esclave.

1-Le maître se servira de l'esclave comme s'il était son propre corps, pour transformer la nature, pour travailler.
2-Il n’a donc plus de rapport avec la nature que par l'intermédiaire, par la médiation de l'esclave.
3-Le maître a perdu tout rapport proprement humain avec la nature : il ne lui impose plus, par le travail, une forme propre à satisfaire ses besoins, il n'a plus qu'à en jouir sans la transformer, comme le fait l'animal.

2-C’est le travail qui transforme la servitude en maîtrise.

1-Le maître : il satisfait complètement son désir, il parvient dans la jouissance à la négation complète de la chose (la jouissance du maître n'aboutit qu'à un « état disparaissant », le maître ne fait que consommer comme un animal), mais à cause de son oisiveté, il ne peut dépasser le stade de son désir immédiat.
2-L’esclave :
a- se heurte par contre à l'indépendance de l’être et des choses ;
b- il ne peut que transformer le monde et le rendre ainsi adéquat au désir humain ;
c- mais précisément dans cette opération, qui paraît inessentielle, l'esclave devient capable de donner à son être-pour-soi la substance et la permanence de l’être-en-soi : non seulement en formant les choses l'esclave se forme lui-même, mais encore il imprime cette forme qui est celle de la conscience de soi dans l'être, et ce qui trouve ainsi dans son œuvre c'est lui-même ;
d- le travail de l'esclave a abouti à la contemplation de l'être indépendant comme de lui-même (objectivation).

3- Le travail de l'esclave comme libération

1-S’il incarne d'abord la volonté du maître (= tout travail est d'abord contrainte, asservissement), s’il est médiation entre le maître et la réalité matérielle, l’esclave produit des objets durables.
a-il transforme la réalité concrète, la nature, et ce qu'il produit s'inscrit dans la durée (modification des conditions d'existence, acquis et biens qui s'accumulent etc.)
b-en se heurtant à l'objet, l'esclave en explore la structure et son travail est à l'origine de toute science.

2-En transformant la réalité, l'esclave se transforme lui-même (cf « le travail forme »), car transformer la nature, en la façonnant pour lui imposer l'empreinte humaine, c'est extérioriser l'homme, faire passer le sujet dans l'objet par le travail.

3-En montrant que tout progrès dans la libération de l'homme passe par la conscience de l'esclave, Hegel souligne que la formation de l'homme se fait par le travail et que, finalement, c'est celui qui travaille qui est le véritable créateur de l'histoire.







III / Perspectives critiques

Sartre : « Bien qu'il prenne d'abord la figure de l'asservissement, le travail est l'élément libérateur de l'opprimé »

1) Une donnée de l’anthropologie moderne : l’homme s’est constitué par le travail

1-Marx : le travail comme manifestation de qualités proprement humaines

Texte 2 : Le Capital, livre I, tome 1, 1967 Editions Sociales, 180-181
« Notre point de départ c'est le travail sous une forme qui appartient exclusivement à l'homme. Une araignée fait des opérations qui ressemblent à celles du tisserand, et l'abeille confond par la structure de ces cellules de cire l'habileté de plus d'un architecte. Mais ce qui distingue dès l'abord le plus mauvais des architectes de l'abeille la plus experte, c'est qu'il a construit la cellule dans sa tête avant de la construire dans la ruche. Le résultat auquel le travail aboutit préexiste idéalement dans l'imagination du travailleur. Ce n'est pas qu'il opère seulement un changement de forme dans les matières naturelles ; il y réalise du même coup son propre but dont il a conscience, qui détermine comme loi son mode d'action, et auquel il doit subordonner sa volonté. Et cette subordination n'est pas momentanée. L'oeuvre exige pendant toute sa durée, outre l’effort des organes qui agissent, une attention soutenue, laquelle ne peut elle-même résulter que d'une tension constante de la volonté. »

2-Un constat de l’anthropologie: le travail et la technique au fondement l’hominisation

1-Le processus d’hominisation : « L'hominisation commence par les pieds » (Leroi-Gourhan)
a- au départ, l'humanité espèce la plus démunie
b-l'hominisation, c'est l'accès à la culture, à l'histoire par la technique (cf le film La guerre du feu)
c- l'homme « candidat à l'humanité » (Jacquard)

2-G.Bataille: l’idée d’une double négation de la nature qui serait constitutive de l’humanité
a- « L’homme est l’animal qui n’accepte pas simplement le donné naturel, qui le nie. Il change ainsi le monde extérieur naturel, il en tire des outils et des objets fabriqués qui composent un monde nouveau, un monde humain. L’homme , parallèlement se nie lui-même, il s’éduque, il refuse par exemple de donner à la satisfaction de ses besoins animaux ce cours libre auquel l’animal n’apportait pas de réserve » (L’Erotisme, p.238-239)
b-dans le passage de l'animalité à l'humanité, l'homme s'est constitué à la fois
-contre la nature par le travail ;
-et contre sa nature par l'éducation, les interdits notamment religieux, la culture.

2) La critique de Marx

1- La dialectique sujet / objet : une problématique encore hégélienne

Texte 3 : Manuscrits de 1844, Editions sociales, 1968, p.132

« La grandeur de la Phénoménologie de Hegel et de son résultat final - la dialectique de la négativité comme principe moteur et créateur - consiste donc, d'une part, en ceci, que Hegel saisit la production de l'homme par lui-même comme un processus, l'objectivation comme désobjectivation, comme aliénation et suppression de cette aliénation ; en ceci donc qu'il saisit l'essence du travail et conçoit l'homme objectif, véritable parce que réel, comme le résultat de son propre travail. Le rapport réel actif de l'homme à lui-même en tant qu'être générique ou la manifestation de soi comme être générique réel, c'est-à-dire comme être humain, n'est possible que parce que l'homme extériorise réellement par la création toutes ses forces génériques - ce qui ne peut à son tour être que par le fait de l'action d'ensemble des hommes, comme résultat de l'histoire, - qu'il se comporte vis-à-vis d'elles comme vis-à-vis d'objets, ce qui à son tour n'est d'abord possible que sous la forme de l'aliénation »

Texte 4 : Manuscrits de 1844, Editions sociales, 1968, p.60

« Or, en quoi consiste l'aliénation du travail ? D'abord, dans le fait que le travail est extérieur à l'ouvrier, c'est-à-dire qu'il n'appartient pas à son essence, que donc, dans son travail, celui-ci ne s'affirme pas mais se nie, ne se sent pas à l'aise, mais malheureux, ne déploie pas une libre activité physique et intellectuelle mais mortifie son corps et ruine son esprit. En conséquence, l'ouvrier n'a le sentiment d'être auprès de lui-même[1] qu’en dehors du travail et, dans le travail, il se sent en dehors de soi. Il est comme chez lui quand il ne travaille pas et, quand il travaille, il ne se sent pas chez lui. Son travail n'est donc pas volontaire, mais contraint, c'est du travail forcé. Il n'est pas la satisfaction d'un besoin, mais seulement un moyen de satisfaire des besoins en dehors du travail. Le caractère étranger du travail apparaît nettement dans le fait que, dès qu'il n’existe pas de contrainte physique ou autre, le travail est fui comme la peste. Le travail extérieur, le travail dans lequel l'homme s’aliène, est un travail de sacrifice de soi, de mortification. Enfin, le caractère extérieur à l'ouvrier du travail apparaît dans le fait qu'il n'est pas son bien propre, mais celui d'un autre, qu'il ne lui appartient pas, que dans le travail l'ouvrier ne s'appartient pas lui-même, mais appartient à un autre. »

=> dépassement de Hegel :
1-Hegel : schéma qui se révèle au moyen de l’histoire concrète qui lui donne sens
2-Marx : construction rendue possible par les développement matériels de l’histoire

2-De l’objectivation à l’aliénation : la force de travail

1-Des précurseurs
a-Hobbes : l'idée que le travail est un bien qui s'échange:
« Le travail humain est lui aussi un bien susceptible d'être échangé en vue d'un avantage comme n'importe quoi d'autre » (Léviathan, p 262)
b-approfondissement chez A.Smith : l'échange fondamental se fait entre le capital et les salariés, le capital commande le travail d'autrui.

2-Analyse de la force de travail
a- définition
b- pour Marx, dans le système capitaliste, le travail subit une dénaturation profonde:
c- différence entre la valeur de la force de travail et la valeur des produits qu'elle crée dans un temps déterminé:
=> la production de survaleur (ou plus-value)
=> aliénation sociale du travailleur : de l'affirmation de l'être à la négation de l'être (idée de dépossession)

3) Les conditions modernes de l’aliénation

1-Les conditions de travail aliénantes

1-La condition ouvrière au siècle dernier
2-Nietzsche : contre les « apologistes du travail »
a-la glorification du travail comme volonté d'anéantir l'individu ;
b-critique de « l’appât pour le gain », des« satisfactions mesquines et régulières » ;
c-solution dans le lien travail / plaisir qui ne peut être réservé qu’à une élite (artistes, oisifs …)
3-Les questions d’actualité : 35 heures, ouvertures le dimanche, pressions diverses, chômage etc.

2-La révolution constante des forces productives

1-Le développement de la mécanisation et de l'automation comme nécessité technique et économique (cf Marx)
2-Conséquences
a-augmentation de la productivité
b- la spécialisation et la parcellisation du travail (cf Charlot dans Les Temps Modernes)
c-mais aussi possibilité de l’amélioration du niveau de vie et des loisirs ?
Bergson: la question du contenu du temps libre (L’Energie spirituelle)
« …si l'ouvrier emploie ce supplément de loisir à autre chose qu'aux prétendus amusements qu'un industrialisme mal dirigé a mis à la portée de tous, il donnera à son intelligence le développement qu'il aura choisi, …si l'économie de temps et de travail, réalisée ainsi par l'ensemble de la nation, permettait de pousser plus loin la culture intellectuelle et de développer les vraies originalités ».
=> la question du temps libre comme enjeu de classe

3-Le travail à la fois comme levier de la domination qui s’exerce sur les femmes et de leur émancipation

1-Platon précurseur des luttes féministes ?
=> La différence de nature entre hommes et femmes n’interdit pas qu’hommes et femmes puissent et doivent s’adonner aux mêmes travaux dans la société politique, les deux sexes devant participer à toutes les tâches et s’y préparer également:
« Si nous devons utiliser les femmes aux mêmes tâches que les hommes, ce sont les mêmes enseignements que nous aurons à leur donner »(République, V, Place de la femme dans l’Etat)
=> conception en avance sur son temps et sur notre temps ?

2-Un constat (cf le groupe Genre, travail et mobilité – GMT) : objectivement, socialement et matériellement, ce sont d’abord l’organisation du travail et sa division
a-qui permettent la domination des hommes sur les femmes (suprématie du masculin en termes de qualification, de salaires, de carrière, voire plus largement en termes de pouvoir d’action
b-mais qui en même temps rendent possible leur émancipation : sortie de l’espace domestique pour entrer dans « l’industrie publique » (Engels), luttes (ouvrières, infirmières, vendeuses …) qui montrent que conscience de classe et conscience de sexe ne s’opposent pas :
« Les deux consciences sont constitutives l’une de l’autre, tout comme les deux structures, capitalisme et patriarcat, se reproduisent l’une l’autre » (Danièle Kergoat, Les ouvrières, 1982)
c-qui sont au fondement de la production sociale des sexes => ne pas survaloriser la sexualité ou la domination symbolique
-le symbolique nécessaire pour prendre en compte les médiations à travers lesquelles s’exerce la domination masculine (Bourdieu) : ex., la violence symbolique
- la construction ou la production sociale des sexes repose d’abord sur une base matérielle, celle de l’organisation et la division du travail concrète telle qu’elle se rencontre dans la famille et dans le système productif, en articulation avec d’autres rapports sociaux, en particulier les rapports de classe ;

3-Un concept : celui de rapports sociaux de sexe :
a-s’articule étroitement au concept de classe : cet antagonisme entre la classe des hommes et celle des femmes s’articule avec celui qui oppose les propriétaires des moyens de production à l’ensemble des salariés
b-le mode de production domestique ne peut être pensé en dehors du mode de production capitaliste
c-nécessité de distinguer rapport social (conflits d’intérêts) et relation sociale (relation concrète entre groupes et individus dans laquelle ne prime pas toujours le conflit)



Conclusion : Peut-on alors parler de valeur morale et sociale du travail?

1-L'activité laborieuse nous met en présence de l'autre, est constitutive de la sociabilité, et donc de notre humanité (les désastres matériels et moraux du chômage…)

2-Double dimension comme enjeu de classe
1- objective : s'affirmer comme individu social, comme personne, comme citoyen
2- subjective : la rémunération

3-Fonction équilibrante du travail : par la réalisation d'un objectif (moyen => fin), il discipline de la pensée et du corps« Il est de la plus haute importance d’apprendre aux enfants à travailler. L’homme est le seul animal qui soit voué au travail… Et où le penchant au travail peut-il être mieux cultivé que dans l’école ? L’école est une culture forcée. C’est rendre un très mauvais service à l’enfant que de l’accoutumer à tout regarder comme un jeu… » (Kant, Réflexions sur l’éducation )
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